dimanche 9 octobre 2016

Recherches généalogiques au Luxembourg






Notes prises à la conférence "Les Archives en Belgique et au Luxembourg" donnée par Liliane HIERRO, le samedi 24 novembre 2016 dans le cadre du Forum "Généalogie en Corrèze"
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Les Archives nationales du Grand Duché du Luxembourg sont accessibles sur le site :

Sur place il est possible de consulter les actes d'état civil de 1795 à 1923 ainsi que les actes paroissiaux antérieurs.
Les bases de données des inventaires sont consultables sur place.
De nombreux actes numérisés se trouvent sur le site de Family search

Au Luxembourg le milieu associatif est très efficace. Un des sites les plus importants est celui de Robert DELTGEN, accessible à cette adresse


Il s'agit d'une base gratuite qui donne accès à des relevés et qui offre aussi beaucoup de liens vers d'autres associations ou sites officiels .

Attention ! Les communes possèdent souvent trois noms : un nom en luxembourgeois, un nom en allemand et un nom en français. Il en va de même pour les patronymes.
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vendredi 7 octobre 2016

Rechercher ses ancêtres en Espagne





Notes prises à la conférence intitulée « Recherches généalogiques en Espagne », donnée par Eric JARIOD, au Forum de généalogie de Brive en septembre 2016
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L'Espagne est divisée en 17 communautés autonomes (l'équivalent de nos régions), composées de 50 provinces (l'équivalent de nos départements) et de deux villes autonomes situées en Afrique du Nord : Ceuta et Melilla.
Pour mener à bien une recherche en Espagne il faut connaître la ville d'origine et dans la ville la paroisse.

Le fil rouge de la conférence d'Eric JARIOD était sa recherche personnelle puisque son grand-père était né en Espagne et que sa quête généalogique fut tardive, l'obligeant à travailler plus sur les actes officiels que sur les témoignages familiaux.

Recherches en France d'ancêtres étrangers
S'il n'existe pas d'acte d'état civil français qui donne de renseignements sur la personne recherchée il faut penser aux renseignements fournis par la carte d'identité.
Aux Archives départementales on peut consulter les récépissés de demandes de carte de séjour(Sous-série 4 M). La Charente les a gardés, la Gironde non. (1)
A Bordeaux on trouve les souches des registres d'immatriculation des étrangers, créés par la Loi de 1893 (sauf les années 1900-1903).

Recherches en Espagne
Archives civiles
On trouve un début d'état civil entre 1841 et 1875 dans certaines villes espagnoles mais c'est en 1871 qu'est généralisé l'état civil (Loi du 17 juillet 1870.
Il dépend du Ministère de la Justice et on peut le trouver soit au Tribunal municipal, soit à la Mairie.
Que peut-on demander ?
Acta o partida de nacimiento (acte de naissance) : il comprend le nom des parents, le village d'origine, le nom des grands-parents .
Acta de matrimonio o casamiento (acte de mariage) : ce n'est souvent qu'une recopie des actes de naissance des conjoints.
Acta de defuncion (acte de décès) : il comporte parfois le nom du conjoint et des enfants du mariage. Il comporte souvent la cause du décès et le lieu d'inhumation.
Il n'existe pas, en Espagne, de loi des 100 ans.
A Madrid et Barcelone il est nécessaire d'indiquer le Tribunal de Paix du quartier. Il n'existe pas d'index général, seulement un index annuel par tribunal.

Archives religieuses
Chaque diocèse est propriétaire de ses archives et n'a donc aucune obligation de les communiquer.
Attention : le découpage religieux ne se confond pas avec le découpage administratif. Exemple : l'Aragon est divisé en 3 provinces mais en 5 diocèses.
Les archives religieuses sont classées par prénom puis ordre alphabétique du nom.(1)
Il existe un « Guide des archives de l’Église en Espagne », édité par l’Église espagnole et téléchargeable à cette adresse :

Autres sources
Les listes électorales. En Espagne les femmes ont eu le droit de vote dès 1932.
Les « censos y padrones » : le premier est un recensement qui a lieu tous les dix ans, (Depuis 1981 les recensements ont lieu les années terminées en 1). Il a un rôle purement statistique. Le « padron  de vecindad» correspond à une inscription dans la nouvelle commune de résidence d'un citoyen. Il est constamment réactualisé. Il donne pour chaque individu son nom, prénom, son sexe, ses date et lieu de naissance, son adresse, son niveau d'études.
Les « matriculas parroquiales » sont des recensements religieux. Ils recensent les fidèles de la paroisse.
Les « actas capitulares » sont les anciens registres des décisions municipales.

De nombreuses archives espagnoles ont été numérisées par les Mormons et sont accessibles sur Family search :

Rendons à César ce qui est à César : Eric JARIOD nous a présenté Gen-Iberica, association qui a pour but de rassembler les généalogistes, débutants ou confirmés, recherchant leurs ancêtres espagnols.
On peut retrouver Gen-Iberica sur facebook


(1) A vérifier.

Rechercher ses ancêtres en Belgique



Notes prises à la conférence "Les Archives en Belgique et au Luxembourg" donnée par Liliane HIERRO, le samedi 24 novembre 2016 dans le cadre du Forum "Généalogie en Corrèze".




Les Archives Générales du Royaume
Les Archives Générales du Royaume sont l'équivalent de nos Archives Nationales. Leur site se trouve à l'adresse :
Arrivé sur ce site, on choisit l'onglet « Généalogiste » et l'on accède à deux liens :
Archives à consulter dans les salles de lecture des Archives de l'état.
Archives en ligne.
Pour accéder à ces dernières il est nécessaire de s 'inscrire.
L'inscription est gratuite et peut se faire en remplissant le formulaire :

Ensuite on accède aux BMS (Avant 1795) et aux NMD (Après 1795). Le classement se fait par province.
Attention : sur le site des Archives belges on ne peut pas télécharger les documents, il faut se contenter de copies d'écran.
Il n'y a pas d' « Archives nationales » au sens où nous l'entendons en France mais un dépôt par province.

Etat de l'état civil
En Belgique, pour les registres paroissiaux, il y a des index soit alphabétiques, soit chronologiques. Mais, attention, ces index ne sont pas toujours en ligne.
Autre problème : les registres paroissiaux sont souvent en latin, les N-M-D sont en français, en flamand ou en allemand car la Belgique est un état très récent qui possède quatre frontières : France, Luxembourg , Allemagne et Pays-Bas.
La numérisation a été assez tardive (2013) et les Archives de l’État ont commencé à numériser les actes paroissiaux puis les N-M-D les plus récents (1900-1910), il y a donc des trous énormes dans l'état civil.
Beaucoup d'actes de l'état civil belge ont été numérisés et sont disponibles sur le site des Mormons :


Protection des données
La protection juridique est de 100 ans. Pour les données de moins de cent ans il faut adresser une demande au Tribunal d'Instance. Pour ce faire il faut envoyer un dossier de recherche détaillé puis attendre une autorisation. Selon les communes vous pourrez soit recevoir le document demandé, soit avoir uniquement le droit d'aller le consulter.

Les registres de population
En Belgique lorsque l'on arrive dans une nouvelle commune il faut se déclarer à la maison communale pour s'inscrire sur le registre de population. On s'y inscrit, on inscrit aussi ceux qui vivent sous le même toit. Des agents de quartier contrôlent.
Les registres de population commencent en 1840-1846.
Les registres sont protégés 120 ans.
On peut demander un extrait. Le tarif est d'environ 30 € l'heure mais la recherche est facturée à la minute. Le registre comporte souvent beaucoup de renseignements : date d'arrivée dans la commune et provenance, composition de la famille, date de départ et destination.

Notaires et greffes scabinaux

Les actes importants étaient passés devant notaires mais les actes de la vie courante étaient souvent passés devant des greffes scabinaux (à rechercher dans « Echevinage) qui se déplaçaient chez les gens.